Sous le soleil de Paris

Le Musée de l’Air et de l’Espace, ce sont bien sûr des halls avec chacun leur thématique propre. Mais, comme nous sommes sur un aéroport, il y a de la place sur le tarmac.

Longtemps, le musée de Bourget a été repérable de loin grâce à la maquette, grandeur nature, d’Ariane IV, rejointe il y a quelques années par sa (grande) petite soeur Ariane V.

Mais au fil du temps, des avions ont été installés, au pied des bâtiments, en exposition statique. Et s’il y a de nombreux appareils militaires, de plus en plus d’avions civils les rejoignent. Les deux derniers en date, un superbe Canadair bombardier d’eau, et un non moin magnifique Boeing 727-200 Cargo, en livrée Federal Express !

Sans oublier le célèbre Boeing 747-100, qui se visite, et dont on découvre les entrailles au fur et à mesure de la visite !

Photos Tarmac (95)
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Appelé aussi du doux surnom de Widowmaker (faiseur de veuve) compte tenu du taux élevé d’accident rencontré par cet appareil, à l’enveloppe de vol plutôt particulière et délicate

Tradition chez FedEx, les avions portent tous comme nom le prénom d’un des enfant du personnel. D’où le « Bud »

P**** qu’il est beau !

Tout seul sur le tarmac… Avec plein de place pour accueillir d’autres avions (enfin, j’espère)

Avec son groupe de parc, qui permet une alimentation en électricité et en air, afin de démarrer les moteurs

C’te gueule ! Je le préfère même au 747

Après une carrière d’une dizaine d’années en tant qu’avion de ligne, ce DC-8 33 a été acquis par l’Armée de l’Air pour la guerre électronique [SARIGuE : « Système Aéroporté de Recueil des Informations de Guerre Electronique »]

Vue d’un des quatre réacteur Pratt & Whitney JT3D-3D (au passage, donc conversion en DC-8 53)

Nez de l’appareil, au design si aisément reconnaissable

Vu de l’un des 3 moteur Pratt & Whitney JT8D (protégé des éléments par une bâche en plastique)

L’un des plus avion des années 60 (et de tous les temps)

Autre vue du Pratt & Whitney JT3D-3D

Caravelle, premier avion à avoir placé les moteurs dans des nacelles situées sous la queue de l’appareil

Tout en finesse et légereté

Des hublots triangulaires uniques, que l’on ne retrouve sur aucun autre appareil, et qui n’ont jamais été réutilisés

Caravelle, premier avion à être capable d’atterrir sans visibilité ou presque, en CAT III (20 m de plafond, 200 mètres de visibilité horizontale [données d’époque])

‘tain, c’te bouille ! De mémoire, c’est le tout premier avion auquel j’ai fait attention, sur la plateforme d’observation d’Orly, à la fin des années 70 (oui oui, chaque aéroport avait à l’époque une plateforme, d’où on pouvait regarder les avions et prendre des photos…)

Seule une dizaine d’exemplaire de cet avion, pourtant de très bonne facture, ont été construits et exploités, tous par la défunte compagnie Air Inter

Comme le Boeing 737-200, dont il est l’équivalent français, Mercure est plutôt court sur patte 😉

Réacteurs Pratt & Whitney JT8D-15 (trompe l’oeil, les réacteurs ayant été retirés)

Sa gueule et sa robe sont reconnaissable entre mille… Quant des crétins ne font pas attention, et déclenchent un incendie, ce sont leurs rotations qui aident les hommes au sol à circonscrire et éteindre les feux de forêts

Trappe de largage d’eau (+ retardant)

La petite écope au bout, c’est par là que rentre les milliers de litres d’eau lors d’un écopage

Avion de patrouille de surveillance maritime

Avion emblématique de la Guerre du Viet Nam, ce F-105 est présenté dans sa version G « Wild Weasel » (Belette Sauvage). Les escadrons Wild Weasel avaient pour fonction de « marquer » les défenses aériennes adverses, en se faisant remarquer, et donc illuminer de manière électronique. Restait aux avions suiveurs de désigner et détruire les sites de DCA

Juste derrière le cône de nez, représentation (plutôt agressive) de dents de requins… Ca donne un genre non ?

Cet avion, de surveillance maritime et lutte anti sous-marine, présente la caractéristique d’avoir une propulsion à hélice (Wright R-3350-32W Cyclone), et de disposer également de deux réacteurs d’appoint (Westinghouse J34-WE-36)

Au sein de la longue queue de l’appareil, le système de détection d’anomalie magnétique (très utile pour détecter des sous-marins…)

Sous la perche de détection d’anomalie magnétique

Il est quand même vachement fin l’engin, surtout avec les ailes à géométrie variable rentrées

Parce que, ne l’oublions pas, si Le Bourget a été l’aéroport parisien jusqu’à l’ouverture d’Orly, c’est aujourd’hui un aéroport consacré à l’aviation d’affaire, qui enregistre de nombreux mouvements par jour